La nature des pensées.

Yoenaï s'etait rendue en la capitale humaine dès son départ du cimetière. Toujours vetue comme à son habitude, elle avait juste passé une cape sur ses épaules, munie d'un capuchon qui recouvrait une grande partie de son visage, ou plutot de son masque. Errant dans les ruelles, et desirant penetrer dans la chapelle de cette ville, elle remarqua un être semblant bouleversé. Interessée par ces emois de l'âme, la démone s'approcha doucement de la jeune fille.
"Vous-etes perdue en vous, jeune fille ?" dit-elle d'un ton des plus neutres.
*Peut-etre pourrait-elle m'en apprendre un peu plus sur sa race...* songea Yoenaï.

Azurha trouvait cette personne très étrange, l'envie de ne pas lui répondre et partir lui hanta son esprit mais elle s'y résigna. Cepedant, elle ne lui souria pas comme elle l'aurait pu faire et se contenta de répondre d'un ton assez ferme mais quelque chose pouvait la trahir dans sa voix :
-Je ne me suis pas perdue ... Je me nomme Azurha Ellensar.
Une confiance s'installa sans qu'elle ne le sache réellement. C'est vrai qu'elle connaissait peu de chose sur ce nouveau monde. Son famillier se posta entre en elle et cette mystérieuse femme. Pourquoi lui parle-t-elle ? Un léger sourir parvint à être localisé. Toutefois, se mit sur ses gardes, son arc était à disposition à tous moment ainsi que les flèches qui se trouvaient toujours dans le carquois offert par son père lors d'un de ses anniversaires.

Yoenaï observa l'animal de la jeune fille venir se placer dans l'espace qui les séparait.
"Mais je l'espere bien pour vous, Azurha..." repondit-elle en reportant son attention sur la jeune fille. La démone se demandait si cette dernière avait réellement comprise sa question...

La jeune adolescente finit par céder, c'est vraie qu'elle avait légèrement changer la question car celle qui était posée était indiscrète et trop personnelle. Mais l'envie de partager ses sentiments, émotions étaient trop forte mais un courage ou plutôt une force ressemblant à du courage fit qu'elle s'abstint de vouloir dire qu'en elle, son esprit était bouleversé, que ses pensées n'étaient autre que celle d'une fille qui ne sais plus ce qu'elle fait ni dit. Claréon se retourna, fixant la rôdeuse avec beaucoup d'intention. Il savait qu'elle était tourmentée, il voulait l'aider mais ce n'était qu'un famillier, bien sur ils pouvaient parler ensemble de temps en temps après avoir passé énormément de temps ensemble ainsi qu'Azurha avait maintenant des dons de télékinésie et téléphatie. Ce qui bouleversait encore plus la vie de la rôdeuse. Toutefois, elle finit par dire à cette étrange femme, elle était comme hypnotisée par elle :
-Je ne suis perdue que dans mon âme comme vous devez vous en douter. Mais n'essayez pas de comprendre mon passée... Il m'est trop douloureux et interminable !

-Mais comprenez que je n'ai pas une âme aussi simple que vous pouvez le croire. J'ai vécu des choses bien plus horrible que certaines personnes. Les sentiments et émotions ne sont qu'hérésie par moment, puis quelques minutes plus tard, j'ai envie de ressentir cette hécatombe en moi ! Je ne sais pas si vous pouvez comprendre mais une des choses horribles est le passé ainsi que le présent et le futur pour une adolescente... Tous ses changements sont très dangereux, me rendent vulnérable !
Sans qu'elle ne le sache, elle mimait ses phrases avec des gestes, puis elle avait reculé d'un pas. Son loup baissa légèrement sa tête, non pas un signe de soumition, mais de respect envers la rôdeuse qui semblait devenir de plus en plus folle, ou tout simplement, de devenir une adulte. Mais le calme était resté en elle, son ton restait de temps en temps neutre mais sans plus. Azurha ne lançait que très peu de regard dans les yeux de la jeune femme. Quelque chose l'intriguait en elle, mais qu'est-ce que cela pouvait bien être ? L'envie d'entrer dans son esprit, de lire ses pensées étaient une forme de séduction, mais elle y résista en peu de temps.

-Je sais que sa me façonne, mais c'est très compliqué ses temps si ... ma vie veut se tourner dans le mal alors que je veux me retrouver vers les héros, les sauveurs de ce monde. Mes pensées se dirigent vers l'horreur et la guerre, le sang et la mort ! Je ne sais plus quoi penser ....
Une tristesse profonde vint s'interpeller entre ses pensées et son esprit. L'envie de pleurer à chaude larme lui vint à l'esprit. Le noir était la couleur qui encerclait la jeune adolescente. Azurha Ellensar pensa que l'amour pouvait peut être briser ce mur, mais ce n'était qu'hérésie une fois de plus. Son loup ressentait exactement les mêmes émotions et sentiments. L'euphorie ou la maturité venait en elle, mais qu'est-ce qui allait prendre le dessus ? Surtout que si elle devient une adulte, dans quel camp ira-t-elle ?

Azurha Ellensar comprenait tous à fait le geste et les pensées de Yoenaï. L'esprit de la jeune fille était remplie de souvenirs triste, d'horreur sans fins. L'envie de craquer et de pleurer la faisait souffrir, le diable semblait presque l'habiter. Une malédiction était constemment sur elle, le pensa t'elle. Elle se posait souvant la question si on pouvait vivre avec des remords. Fixant droit dans les yeux Yoenaï, Azurha baissa la tête, laissant tomber son arc, laissant tomber son carquois. Des mèches de cheveux cachaient son visage, une fleur de lotus qui était disposée dans ses cheveux tomba elle aussi. S'abandonnant à son esprit, elle était presque en train de tomber elle aussi à son tour. Elle ne comprenait plus rien, la vie n'avait plus aucun sens. Le doute était plus que présent.
-Les anges ne sont qu'hérésie... pourtant j'aimerai en aimer un. Qu'il m'offre son amour ... Cependant, je dois aussi trouver l'autre partie manquante de ma vie, je dois trouver le but ... Mais l'ange est aussi une chose que je cherche ...

Ne comprenant pas directement, elle lui fallut plusieurs secondes de répis pour comprendre qu'elle était une démone. Fixant les yeux de la jeune femme. Elle finis par dire d'un ton neutre, presque aussi un chuchottement :
-Je ne suis pas effrayée, et je sens bien que le but de vous démasquer n'était pas celui là. Sachez simplement que je vous remercie de m'avoir beaucoup aider. Je n'ai pas l'habitude de dire sa ses temps si. Mon pauvre loup lui, semble ne plus rien comprendre ses temps présents. En faite, j'ai envie de connaître la rose parfaite ... Mais il va falloir que je fasse beaucoup de périple avant de le connaître... et encore, je ne suis pas sur que je peux survivre ...
Sur ses paroles, elle écrasa la fleur de lotus, reprit son arc et son carquois. Son loup ne fit aucun geste, aucun mouvement, aucun bruit, il ne faisait que d'écouter et de regarder.

-Moi aussi je serais très heureuse de vous revoir un jour, mais pourquoi dire cela maintenant alors que ce n'est que le début de notre conversation ? Autant aller faire quelque chose ensemble.
Sans aucune méfiance, elle se laissait guider par son instint. L'envie de lui faire confiance était plus que palpable, c'était une tentation. Cependant, son loup restait sur les gardes pour la protection de sa seule amie, sa meilleure amie, son être bien aimé. Soudainement une question très peu indiscrète lui vint percer l'esprit, la séduction de la poser la fit parler sans qu'elle le veuille :
-Pourquoi êtes vous devenue une démone ? ...
L'envie de se frapper la tête contre un arbre ou même de sauter du haut d'une falaise la hantait, elle venait de poser une question qui ne se faisait pas. Pensant à un suicide, l'idée d'un manque dans son coeur revint en elle, sa soeur lui manquait, sa famille adoptive aussi. D'ailleur, qui était ses vrais parents ?

Yoenaï ne fut que legerement surprise par cette question.
"Je suis une démone de naissance. Le royaume d'où je viens est celui des êtres maléfiques. Je suis née dans un clan particulier, aux coutumes particulières que tu ne peux comprendre pour le moment. Ma façon de penser s'est forgée dans le sens de ces coutumes, cependant, je ne suis pas restée parmis les miens, j'ai préféré voir à quoi ressemblaient les autres races... "
*Et aussi etudier leurs façons de penser...* rajouta-t-elle dans sa tête.
"Je n'ai pas d'émois d'âmes, comparé à toi. J'ai été élevé dans un monde où ni ce que vous appelez amour et amitié n'a jamais existé." poursuivit la démone, en caressant son masque du bout des doigts.

Kaëla était comme stupéfaite, elle admirait cette femme. Cependant, un sentiment de dégout était éprouvé par elle. Comment pouvait-il ne pas connaître l'amour, l'amitier, la famille, la joie et le bonheur. C'était une question qui tourmentait l'esprit de la jeune adolescente. Elle était comme répugnée de devenir une être maléfique, de perdre le plus grand pouvoir qui était l'amour. Toutefois, elle se contenta de sourir et finis par dire d'un ton montrant comme de la pitier :
-Vous pouvez donc survivre sans cette sentation.... c'est très dommage ...
Le loup fixait d'un regard noir la jeune démone. Puis il finit par détourner le regard et alla un peu plus loin pour se détendre, il ne voulait quand même pas effrayer ou même énerver cette personne.

"Je ne puis affirmer que ce soit dommage ou non, n'y ayant jamais gouté." trancha la démone à cet air de pitié que prenait la jeune fille. Elle regarda le loup s'éloigner, puis reposa son regard sur l'adolescente.
"A priori, tu as certains problèmes avec, il vaut mieux donc ne pas savoir ce que c'est d'un certains côté."

-Non, dans un sens c'est magnifique de connaître l'amour, de partager ce sentiment avec quelqu'un, une personne qu'on aime vraiment. Mais quand l'amour n'est pas réciproque, c'est une chose affreuse, la vie n'a plus aucun sens pour nous. Le suicide est un des choix qu'on nous offre et que beaucoup prennent. Moi je n'ai toujours pas choisis, le suicide serait trop puéril de ma part mais j'y pense toujours. L'amour est le sentiment le plus puissant au monde, il peut faire vivre comme il peut tuer.
La jeune adolescente passa une main dans ses cheveux. Son loup semblait se rapprochait d'une petite proie à dévorer. Il avait très faim et elle le ressentait. C'est alors que l'envie de voler de la viande lui persécuta l'esprit, ses pensées. Mais encore une fois, elle s'y résigna. Les bergers qui voulaient vendre leurs bêtes essayaient vènement de faire partir le loup qui n'était pas décidé à juste les regarder. Le loup imaginait ses crocs pointus dans la chair tendre, le coup du jeune mouton pour ne laisser que les os. Il était devenu euphorique, la faim était devenue une obsétion. Azurha Ellensar se retourna et alla le chercher en vitesse pour qu'il n'y ai aucun dégâts !
-Je te prendrais de la viande tous à l'heure, attends un peu !

-Oui il est vrai qu'il vaut qu'on qu'il ai à manger ! D'ailleur moi aussi ... tu as faim ? On peu rapidement voler un petit repas !
La jeune adolescente fixa son loup qui était déja euphorique, l'envie de manger était vraiment une chose qui l'obsédait maintenant. S'il le pouvait il serait partit en courant et en aboyant comme un fou. Mais il s'y résigna et resta assis, attendant et gaitant le moinde geste pour être près à voler la moinde de chose que réclame son estomac.
-Tu veux voler quelque chose avec moi alors ?

HS : navrée si je n'ai put te répondre plus tôt...

Yoenaï observa le jeune fille.
"Ainsi, tu voles... C'est une manière comme une autre d'avoir de quoi se nourrir... Je te regarderais, j'ai ma propre manière d'obtenir ce que je veux..."

Hrpg : Ce n'est pas grâve, je ne t'en veux pas !

La jeune adolescente souria et aquiessa d'un signe de tête. Lentement, elle alla seule près du marché. Souriant et fixant les marchands, les viandes et légumes. C'est alors qu'une bonne viande qui avait l'air la meilleure se fit sentir, alors Azurha s'approcha du marchant pour discuter avec lui.
-Bonjour, vous voulez combien si je prends la viande au à droite ?
-Oh petite, tu as l'air d'avoir très faim et d'avoir beaucoup d'argent pour pouvoir la prendre !
Soudainement, le loup d'Azurha surgit de nul part pour prendre la viande et partir en courant ! C'est alors que jouant la comédie, elle commença à dire :
-Le loup !! Il a piqué la viande que je voulais...
Le marchand, en colère commença à courir auprès du loup. Voix libre, elle prit autant de légume qu'elle pouvait sans oublier des fruits. Puis elle rejoignit un peu plus loin, Yoenaï pour manger la viande cru ainsi que les légumes et fruits qu'ils avaient pris.
-Voilà comment je travail avec mon loup.

"Le vol n'est pourtant pas une solution, jeune enfant."

Au coin de la rue une enfant à la chevelure blanche se tenait debout et observait les trois créature qui se tenait là. Elle fit un pas supplémentaire vers elle et ressortie la main de sa robe noire. Une main qui venait de remettre quelque chose à l'intérieur.

"Il existe nombre de possibilité tes dons pour gagner ta vie, sans pour autant nuir à d'autre."

La voix de l'elfe n'exprimait pas de réprimande. Elle exposait simplement des possibilités. Douce, presque cristalline, elle était renforcée par le visage souriant que l'elfe affichait. Elle vint s'assoir paisiblement devant la jeune fille, le loup et la démone, sans se démonter de son sourir. Un autre loup vint rejoindre la petite fille et s'allongea à ses côtés. Imposant par sa taille, sa simple présence suffisait à donner l'impression qu'il protégerait l'elfe de toute attaque.

"Quant à votre tour, très chére, je ne saurais dire si je suis épouvanté de vous voir voler également ou si je suis impressionnée par votre maniére d'utiliser la magie.
Mais permettez moi de me joindre à votre repas."

Le geste accompagnant la parole, elle sortie de sa robe sombre un pain, quelque fruits rouge et quelque laniére de viande séchée, en jettant quelques unes à son compagnon de route et savourant le reste.

"Humm... Permettez moi de me présenter. je me nomme Folmia et voici Seïlan. Je suis prêtresse et j'avance au grés du temps et du vent."