Chambre ou prison ?

Invité

Eris regardait souvent par la fenêtre, pensant à tout les plans possibles pour s'enfuir. Alors qu'elle touchait de ses mains les barreaux metalliques la retenant, l'on entra dans sa chambre.
"Une dose devrait suffir..." déclara un homme vêtut de blanc aux gardes qui etaient au nombre de quatre. Ils s'approchèrent vers la tueuse, qui les regarda de travers. Ils se saisirent d'elle par les bras, et voyant qu'un d'eux approchait avec une sorte d'aiguille, la jeune femme commenca à se debattre. Elle donna des coups de pieds à celui qui approchait, mais rapidement le quatrième lui immobilisa les jambes.
"Saletés ! Vous creverez tous ! Attendez que je sorte d'ici, vous allez voir votre vie s'écouler tout doucement..."
Au fur et à mesure qu'elle avait dit sa phrase, elle perdait connaissance pour finir inerte dans les bras des gardes qui la portèrent au dehors, afin de l'amener en ville...

Ammenée dans une pièce fermant d'un cadena, Lyete fut poussée à l'interieur. Ah, certe, il y avait des fenêtres, mais toutes petites et rectangulaires. Se retournant vers la suivante d'Yria, elle lacha :
"J'espere qu'elle rigolait tout à l'heure.
- Non, elle ne plaisantait pas. Yria n'a pas l'habitude de plaisanter. Demain, vous vous occuperez du sol dans les couloirs.
- Pardon ?"
S'avançant, la suivante ressortit en refermant à clé la porte. Prisonnière, et futur domestique... Pff...

Arpentant les couloirs à une vitesse étonnante, l'aventurier n'arretait pas de s'en vouloir à lui-même. *J'espere qu'elle est reellement importante et pourra m'aider...* Il avait déjà eu du mal à pouvoir rentrer dans ce palais, et a dissimuler ses oreilles pour qu'en plus cette elfe ne lui apporte rien. Heuresement que son ami était toujours partant pour de telles aventures, et qu'il était domestique au sein du palais. La clef à la main, Arsenar s'arreta devant une porte, qu'il s'empressa d'ouvrir. Observant l'elfe, il lui tendit la main.
"Vite, suivez-moi..."
Encapuchoné de blanc, l'aventurier avait décidé pour une fois de ne pas mettre de cape noire, enfin... S'il avait pris cette cape, c'était pour la donner à l'elfe et mieux la dissimuler.

Assise sur le petit lit qui était disposé dans sa pseudo chambre, Lyete n'arretait pas de souffler lorsqu'un declic se fit entendre au niveau de la cerrure. Se mettant debout, elle avanca de quelques pas, puis recula lorsqu'une silhouette encapuchonnée rentra. A entendre sa voix, il ne semblait pas lui vouloir du mal. Hesitante, elle accepta cependant, il était sa seule chance.
"Vous suivre ? Je.. Bon, d'accord..."
Acceptant la main de l'inconnu, Lyete se laissa guider.

Empoignant de la main droite la main de l'elfe, Arsenar enleva de sa main gauche sa cape, qu'il donna à l'elfe afin qu'elle la mette. Une fois que ce fut fait, l'aventurier se mit à courir vers un couloir précis, et se colla au mur, plaquant la jeune princesse au mur également, afin que tout deux ne se fassent pas reperer. Le bruit ecarté, Arsenar poussa une porte, et passa dans une autre pièce. Cette dernière ressemblait plutôt à une remise, et l'aventurier poussa l'elfe vers une fenêtre.
"Sautez, et faites moi confiance."

"Sauter ???" demanda Lyete avec de gros yeux ronds alors que l'inconnu l'avait poussé vers la fenêtre.
Rajustant la cape sur ses épaules, Lyete hocha negativement la tête.
"Mais vous etes taré ? J'veux pas crever si tôt moi hé ! C'est hors de question !"

Levant les yeux au ciel, Arsenar prit de force la main de la jeune princesse, qui commenca d'ailleurs à se debattre. Passant finalement un bras autour de sa taille, et ne pretant pas attention aux griffures qu'elle lui faisait, l'aventurier sauta par la fenêtre et palqua sa main sur la bouche de l'elfe, pour éviter qu'elle se mette a hurler. La chute ne fut pas longue du tout, et Arsenar et l'elfe atterrirent dans une belle motte de paille. Avancant vers l'avant de la charrue, il tappota l'epaule de son ami, qui d'un coup de fouet, fit avancer les chevaux en direction de la sortie. Revenant vers l'elfe, Arsenar la plaqua de force dans la paille, alors qu'il en remettait sur eux, afin qu'on ne les voit pas.
"Petite garce, je te sauve, et toi tu me griffe..."

L'assassin le toisait, entrant dans ce cercle étincelant d'armures frappées du rai de lumière perçant par le soupirail, d'où de même s'exhalaient els senteurs du sable chaud fluctuant jusqu'aux froides roches composant ces sous-sols, laissait la brise à la chaleur mordante courir sur le plat de sa main, alors que tous les regards se maintenaient vers le misérable être, échine courbée, entravée, ses membres tremblant sous le joug du spadassin à la lame paraissant en sa main, et brillant effroyablement à la vue du captif et traître, qui ploya vite davantage encore, alors que son omoplate se fendait sous la lame tiède brisant son épaule, plongeant en sa chair alors que la froide mine de Khamsin s'approchait, et son souffle se faisait pesant sur la face du traître, retenant un cri, que l'assassin lui prit de force, dégageant l'arme qui vint faucher le visage du prisonnier sous l'air hagard des soldats, détournant pour certains le regard alors que la face de l'homme se trouvait fendue en son milieu, son nez totalement tranché, laissant couler un filet de sang abscons se mêlant aux perles courant sur les joues du domestique.
"Tu vas t'étouffer, maintenant, cela en valait-il la peine? Je n'ai aucun grief contre toi, mais tu as trahi ton peuple. La mort pourra te sembler apaisement, mais en ces terres, je suis le seul... Je suis un dieu, et veillerai à ce que ton supplice perdure par delà l'esprit et la matière. Alors meurs, que ta sentence prenne forme."
Déportant sa main de la plaie béante qu'il étreignait avec une force plus abominable encore que son expression glaciale, l'assassin lâcha le traître, le laissant à son agonie, alors que quelques tintements s'élevaient en un tumult unique, un cercle d'où émergeait rapidement la lueur de lames rutilantes et incurvées se tendant vers la misérable forme sanguinolante, se portant menaçante et vindicatives, alors que de cette assemblée de soldats au regard fixe brandissant l'acier le spadassin s'échappait, silencieux, et n'accordant guère plus de regard à l'individu aux amitiés trop discutables, au sens de l'honneur si horrible.