Un compte à regler...

Abandonnée, on aurait put le croire. Cette maison etait faite de vieux bois, et Yria se demandait encore comment elle etait intacte. Decidant de ne pas être douce dans ses gestes, elle defonca d'un coup de pied bien ajusté la porte. Sans perdre de temps, elle descendit des escaliers, qui craquaient tellement ils etaient vieux. La cave etait le seul lieu aménagé, et s'emparant d'un petit poignard, elle le lanca sans s'arreter de marcher. Il vint se planter à quelques centimètres d'un homme, qui se retourna alors. Il avait une arme dans son fourreau posée à plat sur ses paumes. La tueuse approcha, puis s'arreta à quelques centimètres de l'homme.
"Tu viens chercher ceci n'est-ce pas... Tu l'avais perdu...
_ On me l'avait prit...
_ Mais tu aurais put le recuperer...
_ Bien sur, tu t'en ai chargé ! fit-elle en s'emparant de l'arme, et en la remettant à sa ceinture. Tu sais pourquoi je suis ici, c'est toi qui a lancé ce traître, c'est toi qui lui a fournit le plus d'informations sur moi, c'est toi qui a crée cette lettre...
_ Et c'est toi qui t'es laissée faire...
_ Et c'est moi qui met fin à cet etat de débilité dans lequel j'etais..
_ Et cette petite fille, crois tu qu'elle soit en sécurité ?
_ Tant qu'elle sera avec moi, elle le sera...
_ Mais elle n'est pas avec toi... Serait-ce ta fille cachée ?
_ Je n'ai pas de fille, trancha la tueuse en défourrant l'arme qu'elle venait de récuperer. Et qu'est-ce que ca peut te faire ? Je hais les traîtres..."
Sans plus de cérémonie, la tueuse trancha la tête à l'homme. Rangeant son arme, elle tourna les talons, sans accorder un seul regard au corps...

La tueuse avait courut sans s'arreter une seule fois, ressentant cette detrêsse de plus en plus grande. Cette sensation l'avait ramené sur les lieux de son meurtre, mais cete fois-ci, elle alla à l'étage. La detrêsse qu'elle ressentait en elle l'empecha de se concentrer et de rester neutre, et en voyant Jacen baillonnée et attachée avec des cordes, elle se precipita vers elle, voulant la libérer. Bien entendu, elle fut assomée par derrière...
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Reprenant peu à peu ses esprits, Yria remarqua qu'elle était également attachée. Ses armes etaient disposées sur une table devant elle, ce qui la fit rager. Elle entendit alors des cris aïgues, puis plus rien... Une porte s'ouvrit, et la fillette fut déposée, inerte, devant la tueuse. Yria était petrifiée, et lorsqu'un homme la prit pour l'emmener avec elle, elle lui assimila un coup de crâne violent, l' assomant que legerement alors qu'elle s'etait etourdit. Secouant la tête, elle lui assimila un coup de pied qui le fit buter contre une chaise. L'homme s'etala de tout son long, et Yria en profita pour se jeter à terre, et frotter ses poignets contre la lame qui était tombée. Lorsque la corde fut sectionnée, elle ne prit pas le temps d'enlever son baillon. Elle tua net l'homme, puis récupéra toutes ses armes. Ellle se précipita alors sur la fillette, et la prit doucement dans bras. Elle avait été maltraitée, fouettée... Mais elle respirait encore faiblement. Une haine s'instaurant en elle, la jeune femme se hata de sortir de la maison, puis se dépecha de retourner au palais mais en marchant, car la fillette pouvait mourir dans instant à l'autre...