Nom : Altor de Mendhorn
Prénom : Eva
Surnom : La Corneille
Âge : 27 ans
Race : Humaine
Caractère : Un individu se doit donc de demeurer perclus dans le même mode de pensée et d'acte toute sa vie durant? Voilà qui est nouveau, d'où l'Homme peut-il se targuer d'être constant tout au long de son existence, si ce n'est en se murant et détournant le regard de ce monde, afin de ne point y évoluer, mais de ne plus être en vérité vivant? Je ne suis celui-ci, car il me hait, autant que je le hais! Au chagrin succède la joie, à la parcimonie la colère, je plois sous les vicissitudes de ces temps et lieux, êtres et choses, d'autant que de ses beautés et miracles. Vous me pensez folle, hihi, vous n'êtes pas les premiers, mais ne vous inquiétez pas, sublimes jouets, car le soupçon s'éteindra, lorsque nous danserons unis, vous tous fringants dans vos habits que j'aurai teinté du pur éclat écarlate jaillissant de vos veines! Mais n'ayez crainte, si je me contrarie facilement, je n'en demeure pas moins sociable, lorsque je me décide à tolérer ces individus qui se disent mes congénères. D'un naturel posé, dont je me sers pour tirer l'essence des ouvrages anciens dont se nourrit mon âme meurtrie par ce monde, je sais me montrer joviale, mais de même obsequieuse et narquoise, tourmentée, mais de même colérique et violente. La beauté de l'âme, la beauté de la Vie!
Physique : Grande? Oh non, dans le Sud je vis hommes et même femmes qui toisaient plus haut que moi, mais arboraient la même silhouette élancée, leur teint mat me génant toutefois, alors que ma peau si claire malgré mes longs cheveux bruns tenus en tresses avantageait des yeux aussi clairs que les sources de feu des monts du Nord extrème de l'Hortonur, dégageant cette même ardeur, flamme de vie, étincelle de mon esprit qui troubla et effraya nombre de pelerins qui croisèrent ma route! Mes vêtements, j'en change souvent, mais je veille à me vêtir convenablement, avec de nobles vêtements en tissus splendides, mais onhéreux, s'appareillant à merveille avec le subtil maquillage que j'arbore, m'accordant du haut de mes 27 ans des traits enfantins qui attirent les regards et suscitent les interogations. A moins que ce ne soit l'imposant sabre à la lame fine mais longue et courbe qui pend en une gaine simple en cuir dans mon dos. . .
Histoire : Une histoire? Chic chic chic! A moi? Ca se paye mes trésors! Mais du temps que vous tiriez quelque compensation pécunnière de vos bourses, voici ce qui me mène devant vous. Je suis née ici, pas dans la belle Cité même, mais dans une seigneurie du Nord-Est de l'Hortonur, de ma mère, s'entend, gros malins! Ma sublime génitrice, qui hélas nous quitta à mes 3 ans, me dit-on, Elvira Altor, ne me procura guère de souvenirs, si ce n'est son visage, seul mon père Sirius Mendhorn me fut bien connu. Lui, oh oui, c'était un aristocrate haut placé, familier de la cour de l'Homme aux Longues Oreilles, de même que feue mère, la gloire de l'union de ces deux familles me revient, sous la forme de suppliques de joie et déférence que lançaient les gueux à notre passage, et de ce jour, où jeune je vis ma soeur se marier, objet d'un sordide jeu d'alliances nobilières, marquant l'apogée de cette gloire, mais au prix de l'âme d'une jeune fille. Ma soeur, je ne la connaissais guère il est vrai, de ses années passées en couvent, je ne la vis que rarement, jusqu'à ses épousailles, mais dès lors... Plus rien, le seigneur notre père vociférant, enivré, et me frappant. Le choc du poing d'un soldat, se répétant douze fois, douze coups, douze bris d'os trop jeunes, ceux d'une enfant de 7 ans, qui pour la première fois pouvait toiser sans remords, et considérer un être vivant de la plus vile des façons, le désir de sang est mystérieux, atavique semble-t-il, mais si entêtant... Je quittais père, la demeure, un mouroir aux allées trop sombres, pour par une nuit marquée par la pluie martelant sans cesse les sentiers forestiers boueux du Nord-Est fuir, ombre chétive et blessée, la Vie elle-même, ne pouvant trouver de refuge que dans les pensées accordées à cette fameuse capitale dont les cimes se trouvaient beaucoup trop loin, hors d'atteinte, et de vision, à portée de l'imagination d'une enfant seulement. Les saltimbanques étaient légions en ce temps, je ne sais trop pourquoi, nul ne savait lire ou écrire, mon intellect et la modique somme demeurant en la pourtant modeste bourse tenue enserrée au creux de ma paume su convaincre une troupes de ceux-ci de me prendre à leurs côtés. Etrangement, ce que je n'appris de la guerre de mon père, se furent ces artistes, cibles fréquentes des brigands itinérants, qui me l'inculquèrent. La grâce et la beauté, la danse du fil rutilant de la lame, retinrent d'autant mon attention, que délaissant ces compagnons d'infortune, un menu sabre sans réelle valeur comme présent de mes acolytes pendant à mes côtés, un homme couvert d'ombre nous approcha, et offrit une chance que je ne pouvais pas refuser... Sous l'égide de la créature des Ténèbres, je devenais tueuse au corbeau, surnommée La Corneille par l'homme qui m'initia. Ce fut beau, mais le rêve ne perdura par-delà le mandat qui fut posé sur la tête des membres de notre Confrérie, dont les effectifs se trouvèrent vite réduit à un seul survivant, qui se traîna, usant de toutes ses ressources, jusque dans le Sud profond, là où la terre se fait poussière, et les sols marécages chauffés par un soleil de plomb. Là, nombre d'ouvrages anciens vinrent à ma rencontre, dans ces bibliothèques ancestrales dressées en autels du savoir par ce peuple des terres au sol doré. Je m'y plus, mais les Hommes encore vinrent briser la sérénité, brandissant l'acier et l'agitant grossièrement, pour faire "la guerre", disaient-ils. Tout a changé, plus de paix, plus de raison, noble de sang, ayant investi les quelques pièces qu'il me restait dans des vêtements certifiant ma condition éternelle, un sabre ouvragé dans ces terres du Sud reposant en son fourreau à portée de ma poigne, voici que je rentre en Hortonur, mon fidèle Garth, m'ayant suivi depuis Glenwyrk alors que je l'ai trouvé tout aussi errant que moi et l'ai adopté en compagnon, toujours à mes côtés, paré à me protéger, et réciproquement, alors qu'il est bien tout ce qu'il me reste en ce monde où les fous osent m'incorporer à leur espèce. Parlant espèce... Voici pour ma part, à vous de contribuer pour la vôtre!
Spécialitées : Ouvrages anciens, corruption, et utilisation avertie du sabre, dans ce que son maniement a de plus subtil et savoureux.
Comment avez vous connu le forum ?: En sachant pertinemment en quels terrains m'aventurer, et de quelle sorte.