La Cité à ses pieds

Du haut de ce balcon, perchoir aux rebords de marbre magnifiquement sculpté, et accessible par l'un de ces portiques colossaux soutenant 0une des arches de la chambrée, l'assassin contemplait la capitale aux cloisons hautes et dorées s'étendant devant lui, et s'amusait à rêver aux commerçants repliant alors que le Soleil déclinait et portait son ombre vers la fin des allées leurs échoppes, couvrant de leurs tentures de fortune leurs précieux biens, alors que les badauds retournaient à leurs demeures, et désertaient les ruelles aux dernières lueurs, avant de relancer l'écho de leurs voix quand les ténèbres auraient couvert le royaume, et que les tenanciers de quelques auberges de la ville les auraient expulsés de leurs établissements.
*Des erreurs communes, mais au moins une passion que nous partageons, Père.*
La nuit allait bientot jeter l'un de ses plus sombres voiles d'ombre sur la ville aux remparts aussi resplendissant qu'ils paraissaient s'accorder à la chaleur du Soleil les chauffant à blanc, et l'homme, conservant son sourire, agitait toutefois ses lèvres, sans formuler quelque son, murmurant au vent son allié fouettant son visage si près des cieux quelques secrètes pensées, qu'il esperait pouvoir parvenir aux oreilles de cet hère si précieux à son coeur, dont le souvenir du contact sur sa peau lui faisait faire danser ses doigts dans le vent, ainsi que si l'être pouvait paraître sous sa paume.
*Où la Rose danse-t-elle, au coeur du désert, vers d'autres terres? Qu'elle demeure proche de mon coeur, guidée par l'éther...*

» Au pieds d'un arbre.