{Cachots}

A ces paroles, Yaena fut comme frappée en plein coeur. Elle l'observa faire son petit ménage, puis fronca les sourcils.
"Tu ne me crois pas, et pourtant... Le Souffle Noir ne te dit rien ? Regardes moi dans les yeux, s'il te plait..."
La jeune femme était comme bléssée au plus profond d'elle même. L'homme qu'elle aimait, qu'elle avait attendut tant de temps, ne la reconnaissait même pas...
"Tu as donc oublié ta princesse aux yeux d'obsidienne..."

"Si tu crois pouvoir m'apprendre quelque chose sur mon passé, après tout..."
Khamsin analysait la situation avec dedain, toutefois le nom du Souffle Noir l'avait marqué, causé un choc qu'il tentait de dissimuler, ne pouvant accorder ainsi sa confiance à cette tueuse dont les fort jolis traits ne lui étaient que très vaguement familiers.
*Qui est-elle... pour moi?*

Invité

Mithrandir n'avait pas bronche lorsque la cruche le frappa il n'etait pas assommez mais a moitie il laissa faire l'humain et attendit le garde

-qu'est-ce qui se passe ici? demanda le gardien

"Je ne crois pas, je peux t'appendre une partie de ton passé, dont j'ai fait partit..."
En voyant le garde, elle murmura alors :
"Tu es partit peu après notre mariage..."

"Vois par toi-même."
Le gardien toisait l'assassin du regard dans sa cellule, mais sur les conseils de celui-ci porta son regard vers la geôle où croupissait l'elfe qu'il avait attaqué. L'homme n'eut guère le temps de réagir que, alors qu'il se tenait face à la tueuse et son compagnon, une main le saisit à l'épaule, tandis qu'une seconde, brandissant le létal objet, d'un vif coup transperçait son cou, alors que la main le maintenant se déportait sa bouche, étouffant son sursaut de douleur. Le garde s'effondrant mort sur les pavés froid des souterrains, la main habile de Khamsin se saisissait d'un trousseau de clés pendant à la ceinture de sa victime. Se libérant, l'assassin lança les clés à ses compagnons d'infortune, et s'avançait déjà dans les couloirs, désirant retrouver ses trousses normales, les vêtements qui lui avaient été donné à son incarceration ne lui seyant nullement.
"Nous reparlerons de cela après."

Yaena se saisit des clés, puis ouvrit sa cellule. Elle hésita, puis alla également ouvrir à l'elfe.
"Allez, debout !" fit-elle acidement.
Elle se retourna vers Sorel, elle ne pouvait l'appeler autrement, puis lui dit precipitemment :
"Suis-moi, je sais où sont tes armes et tes trousses..."

"Oh, familière des lieux, hein..."
Khamsin se surprit à laisser échapper quelques rires à cette pensée, se demandant comment cette jeune femme pouvait ainsi connaître ces lieux que bien peu sont à même de trouver.

Invité

hj on compte pas mon post?

HS : navrée...on a posté en meme temps...

"Etant souveraine, j'ai bien intêret, tu les connaissais aussi avant..."
Elle n'en rajouta pas plus pour le moment, et conduit les deux hommes à travers un couloir, où elle utilisa une autre clé du trousseau pour ouvrir une porte metallique.
"Servez-vous vite !" fit-elle en surveillant les alentours.

Les deux gardes vinrent bien vite à la rencontre des évadés, mais un coup de poing de l'assassin eut tôt fait de mettre l'un d'eux hors de combat. Ne se souciant pour l'heure du second, Khamsin se saisit rapidement de son gantelet, qu'il s'empressa d'enfiler, et d'en faire jaillir la lame.
"Enfin à armes égales..."

Invité

il recupera son arc et son carquois son epee a lame fine:firefly et ses dagues

-voila pour moi

il mit son capuchon et garda ses deux dagues en main

Yaena se mordit la lèvre, et s'empara rapidement d'un sabre, faisant un leger moulinet pour tester son poid et son équilibre. Se regardant, elle grimaca.
"Ca va etre chouette dans cette tenue tiens..."

Khamsin revêtit rapidement ses trousses blanches, faisant retomber son capuchon sur son visage, et se saisit de deux fins poignards avec délicatesse, et une langueur aussi fulgurante que la vitesse avec laquelle son poignet les lancerait.
"Je n'ai pas de temps à perdre pour ça..."

"Je ne t'ai pas demandé de perdre du temps pour ca", répliqua-t-elle. Elle laissa les clés sur la porte, ne préférant s'en soucier.
"Là ca va se corcer..."
Elle se lanca sur le garde restant, esquivant son coup en l'assomant d'un coup de coude à la tête.
"Venez..."
Elle se mit à courir, puis emprunta un autre chemin que celui de l'arrivée.
"On va arriver dehors..."
*Et moi je vais y rester....*

Invité

-bon et maintenant on va par ou dame yria?avant que la garde rapplique...

il guettait le couloir ecoutant tou bruit suspect mais un silence agacant reignait

Achevant de lancer ses poignards qui avec célérité vinrent se loger dans le crâne du second garde alors gisant au sol, assomé, Khamsin se tourna vers l'elfe et la tueuse, interessé par l'avis de cette dernière.

Yaena ouvrit la porte, puis passa devant, l'arme en main.
"Vite, vite, vite...."
Elle parcourut le couloir sombre, et bientot la lumière se fit présente. On pouvait entendre des bruits de pas de soldats au dessus, et la tueuse souffla."Ca se termine là pour moi, jamais je ne pourrais sortir vivante... Il y a une trappe la-bas, avec un couloir très mince, mais vous y passerez...Vous arriverez dans les quartiers sombres, mais vous serez sortis...Bonne chance..."

Khamsin la saisit par le bras, et l'entraîna à sa suite dans les couloirs, percevant les gardes qui auraient tôt fait d'arriver, bien qu'il se demandait comment ceux-ci avaient put être ainsi alertés.
"Arrête de dire n'importe quoi, et utilise ta cervelle."

"Ma cervelle je l'ai beaucoup utilisé pendant ton absence, et je l'ai utilisé à des choses dont je n'etais pas du tout habituée..."
Elle se laissa entrainer, suivant les deux hommes dans le couloir.
"Je veux bien tenter, mais ils me retrouveront, ma tête va être mise à prix, et pas un petit..."

Invité

-????tu crois que je vais vous laissez la?pour vous faire executer dans quelque heures?

il guetta la que les soldats s'activaient de plus en plus,il regarda yria...

"Utilise-la un peu mieux. Si tu es à même de me voir comme ce dénommé Sorel, alors les bâtards qui t'ont condamné seront peut-être à même de le remarquer également. Je doute qu'ils oseraient agir contre leur roi, si c'est bien ce qu'il... je suis."
L'assassin regardait la tueuse dans les yeux, tentant de lui soutirer sa confiance, plutot que d'avoir à la laisser, et soit qu'elle fut executée et que toute chance de recouvrer la mémoire ne disparaisse, ou qu'il n'ait à la libérer.

"Sans doute...Ils m'ont condamnés car je suis censé t'avoir tué..." fit-elle, legerement pensive.
Mais la situation ne lui permettait pas un tel dettachement de sa part. Le bout du tunnel se rapprochait, et Yaena passa devant pour ouvrir la trappe. Elle ressortit alors dans une ruelle sombre, et demanda aux hommes de la suivre...

==> suite dans un autre topic.

Invité

Lorsqu'Eris reprit connaissance, elle était étalée par terre. Elle se redressa, s'asseyant, se massant le crâne encore douloureux. Elle observa les lieux, en faisant une analyse rapide. Elle regarda alors un homme s'approcher d'elle, impassible.
"Et bien mademoiselle, votre soeur a eu tort de s'enfuir... Vous occuperez le buchet à sa place, il faut bien nourir la haine du peuple en attendant qu'elle revienne...
_ Le buchet ? Faites-attention que ce ne soit vous qui preniez ma place au dernier moment..." déclara-t-elle avec un sourire provoquateur.
L'homme parut choqué par ces propos, et s'en alla, donnant quelques ordres aux gardes. Un peu plus tard, Eris avait les poignets attachés à des chaines qui etaient fixées en hauteur. Elle touchait ainsi à peine le sol, et se faisait fouetter sans se plaindre, jusqu'au moment où elle assimila un violent coup de pied au garde, qui recula sur le coup. Il revint à la charge, mais Eris s'en fichait, ayant obtenut ce qu'elle désirait : le poignard que le garde avait à sa ceinture était tombé à terre, à peine visible à cause de la poussière, et lorsqu'il ramena Eris à sa cellule, celle-ci recupera furtivement le poignard, le cachant soigneusement sur elle.

Invité

Cela faisait plusieurs jours qu'Eris était enfermée dans sa cellule. Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu la lumière du jour ? Elle ne pouvait réellement le dire, commencant à perdre la notion du temps. Elle sentait qu'Yria allait venir, mais quand ? Combien de temps devrait-elle attendre ? Elle alla pres des barreaux, declarant d'un ton sec :
"J'ai soif."
Le garde l'observa, et daigna lui apporter une gourde.
"Pas trop tôt... J'ai déjà vu pire comme endroit...
_ Alors permettez moi de vous conduire dans une chambre... retorqua l'homme qui voulait obtenir le pouvoir.
_ Allons bon... Et pourquoi aurais-je cet honneur ?
_ Je tiens tout particulièrement à ceuillir votre soeur très chère... Faites la se devetir, et dites lui de se passer ca..." ordonna-t-il aux gardes en leurs passant une tunique blanche. Eris fut donc forcée de laisser le poignard qu'elle avait récuperé, puis de se changer. La tunique lui arrivait jusqu'aux genoux, et une corde servait de ceinture. Les gardes la conduisirent dans une chambre, où la fenetre avait des barreaux. La porte etait juste recouverte de bois, car elle etait en metal.
"La prochaine fois sera l'heure de votre mort..." déclara l'homme avant de fermer la porte à clé, postant deux gardes devant celle-ci. Eris observa la chambre, à moitié satisfaite.
"Au moins j'aurais du confort..."

Invité

Gesticulante et hurlante, Yrisia fut jetée à terre dans une cellule alors qu'un seul homme etait resté avec elle. Reculant, la jeune femme observait tout autour d'elle... Enfermée avec un assassin, charmant...
Se relevant alors que l'homme observait une de ses dagues, Yrisia paniquait de plus en plus.