Yria était parvenue sans soucis jusqu'au chateau. Ce fut à partir du moment où elle fut dans l'enceinte qu'il lui fallait redoubler de prudence. Elle n'était pas armée, ce qui fait qu'elle n'avait aucun droit à l'erreur. Elle enleva sa cape, puis la dissimula dans des buissons d'ornements. Allant près d'une porte, elle se plaqua contre le mur juste à côté. *Un...Deux..Trois...* Pila à ce moment, la porte s'ouvrit, et un homme en sortit. C'etait le cuisinier, et il allait vider son chaudron d'eau bouillante dehors. Yria en profita pour rentrer par la porte, et se diriger vers les escaliers. Les gravissant à toute vitesse, elle s'arreta une fois qu'elle arriva dans le hall. *Je suis trop à découvert...* Rapidement, elle emprunta une grande porte, et arriva à de nouveaux escaliers. Les montant, elle déboula dans un couloir. *Quatrième, a gauche...* La jeune femme posa la main sur la poignet, la fixant. *Normalement, c'est bien la bonne...* Une seule erreur pourrait donner l'alerte. Yria poussa doucement la porte, penetrant dans la chambre. Il y faisait noir, mais elle put discerner une forme dans le lit. Se rapprochant, elle observa l'homme. C'etait le bon. Soulagée, elle passa doucement ses doigts dans la nuque de sa cible. D'un coup, elle appuya, la lui brisant. L'homme eu un gemissement, puis mourut.
"Pour m'avoir trahi...Pour m'avoir menti... Pour avoir voulut chercher ma mort..."
Rapidement, Yria s'ecarta du lit. Ouvrant la fenêtre, elle observa la distance. *Trop haut...* Ressortir par l'endroit où l'on etait entré n'était pas du tout à faire. Yria se mit alors à fouiller dans la chambre. Elle ouvrit les tiroirs, chercha dans l'armoire, puis elle trouva enfin son bonheur. Deux poignards, lourds. Revenant vers la fenêtre, la tueuse en prit un dans chaque main. Respirant doucement, elle se relaxa. Elle monta sur le rebord de la fenetre, puis se mit de dos au vide. Resserant sa prise sur les poignards, elle sauta en arrière, droite. A mi-chute, elle planta les poignards dans le mur. Le bruit se fit strident, les lames chauffant. Sa chute fut ralentie, et alors qu'elle n'etait qu'a trois mètres du sol, elle plaqua ses jambes contre le mur, et poussant, elle effectua un saut arrière. Elle ratterrit sur ses jambes, mais le choc fut tel qu'elle recula legerement, tombant sur les fesses. Elle observa les poignards, dont les lames etaient tordus. Les laissant sur le sol, elle se releva avec mal en premier temps. Elle alla recuperer sa cape, puis partit du chateau, pour finalement errer dans les rues.