Poum bidi boum...

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Quand Yrisia fût monté, bizarement, il n'avait plus chaud...

* Je crois que je lui ai fais de la peine... *

Il se remit bien, puis s'endormit, comme jamais...

Invité

Assise dans son lit, Yrisia ne savait plus quoi faire. Les eclaires avaient cessés, bien que le vent soufflait encore par rafales. Se saisissant d'une cape legere et sans capuchon cette fois-ci, elle sortit sans faire de bruit de chez elle...
La jeune femme revint au petit matin, un panier avec des fruits sous le bras. Elle deposa ce dernier sans douceur sur la table, puis remonta dans sa chambre, sans donner de signes de vie.

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Lorfindil se reveilla quelque temps après. Il se leva, sans penser a ses côtes... Ils ne lui faisaient plus mal, enfin, il ne devait pas trop bouger et il le savait. Il monta. Voyant Yrisia il lui dit.

" Désolé pour hier soir... Je n'ai pas pu supporter... Laisse moi un peu de temps. Et, bonjour. "

Invité

"Salut." repondit Yrisia d'un ton sanglant, assise sur son lit. Une fois de plus, elle regardait à travers la fenêtre, desirant ne plus croiser son regard.
"Va manger, il te faut des forces."

Invité

Xerox souffla, il decendit attrapa une pomme, et le mangea. Il attendit un bas, peut être elle viendrait le voir? Il s'en voulait, mais d'un côté ce n'était pas sa faute...

Invité

Yrisia l'écouta descendre, puis soupira. Laisse-moi le temps... Ce n'était pas elle qui lui avait prouvé qu'elle éprouvait quelque chose... *Les hommes, tous incomprehensibles...*. La jeune femme se releva, remettant sa fine cape sans capuchon sur ses épaules. Descendant les marches unes à unes, elle s'arreta au milieu de l'escalier, observant Lorfindil.
"Il est temps de se mettre en route."

Invité

Lorfindil ayant finit sa pomme, entendit les marches, il se retourna, puis vit Yrisia.
" Oui il est temps... "

Il se leva, mis sa cape, ouvrit la porte.

" A vous l'honneur... "

Invité

Attrapant son baton d'un mouvement vif, Yrisia alla tout d'abord prendre des fruits, qu'elle enveloppa dans un tissus propre, puis sortit de sa maison. Mettant les fruits protégés dans une sacoche accrochée à sa monture, elle se mit en selle, puis observa sa demeure. *Je quitte tout... Peut-être ma vie sera-t-elle meilleure, même si j'en doute, poursuivie par une tueuse et souveraine...*

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Lorfindil sella le sien, monta dessus, et attendit Yirisia. Il enleva tout de même sa cape, trouvant qu'il faisait chaud.

" Tu es prête? "

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Yrisia porta son attention sur l'elfe qui allait chevaucher à ses côtés, le coeur serré par ce départ définitif.
"En effet. Où allons-nous à présent ? Tu connais un endroit où cette vipère ne pourrait me trouver toi ?"

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Lorfindil sourit.

" Que pense tu d'aller voir des créature mythiques? "

Etant prêt à partir, il attendit la réponse avant d'ordonner à son cheval de galoper.

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"Pourquoi pas..."
En le voyant sourire, elle ne put s'empecher de sourire à son tour, ce qui la détendit un peu plus.
"Je te suis..." fit-elle en se preparant à talonner sa monture.

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Le sourire grandit à la vue de celui d'Yrisia, il talonna sa monture, et ils partirent au galop.

" C'est partit! "

Quel quartier sale, et puant de surcroît. Animée par un tumulte persistant dont on ne pouvait trouver l'origine, l'allée qu'empruntait l'assassin semblait vivante, fluctuant alors que ses pas s'effaçaient sur des pavés à moitié démis, étouffant une marche rapide et ferme, seul la roideur des muscles s'agitant dans d'étranges haillons semblant attirer le regard des quelques miséreux postés de part et d'autre de la venelle, quêtant quelques pièces d'or, mais reportant leurs mains à eux lorsque la silhouette les dépassait, détournant les yeux du spadassin maintenant son propre regard, fixe et froid, sur une masure des plus pitoyables, dont il eut tôt de parvenir jusqu'au seuil, mesurant les planches branlantes en composant les cloisons, et la fumée épaisse s'échappant d'une cheminée ruinée. Jetant un dernier regard alentour, percevant des remous à l'intérieur de la bâtisse, Khamsin en poussa la pièce de bois faisant office de porte, et fit face à un homme, qui enragé toisait inconscient cette dite cheminée, où gisait tremblante et en sanglots une hère déjà atteinte semblait-il par la matraque que brandissait le forcené. Il ne vit et n'entendit rien, pour sûr, la pièce d'acier se détachant de son fourreau, et fendant les airs, rien, jusqu'à ce que ce fut sa tête qui s'effondra, précédant la chute du corps ensanglanté de l'homme, laissant paraître la sombre figure, majoritairement masquée, de l'assassin, qui regardait sans ciller la vermine gésissant, n'accordant nulle attention même à sa présence.
Elle laissa passer un oeil, et le vit, pauvre femme, le cadavre de cet homme qui la battait l'instant d'avant, retint un cri d'effroi, car la frayeur de telle vision fut éclipsée par la folie paraissant en son regard, se noyant dans celui du spadassin, posé, toisant la pauvrette misérable de tout son haut, considérant ses yeux grands ouverts, sa peau marquée par les coups de cet époux baignant dans son sang à ses pieds, ces jambes flageolantes qui la remirent debout, lui permettant de ne jamais lâcher l'homme du regard. Il sentit ses lèvres s'animer, quelque remerciement se formuler en sa gueule, mais la latence pour se trouver face à elle fut si longue que l'assassin ne put que se trouver de front à la femme, confronter son regard aux yeux de la folle, grands ouverts, puis dont les pupilles se dilataient alors qu'étouffant un râle elle s'effondrait, gueule ouverte, se détachant de la lame ensanglantée paraissant hors du poing du spadassin masqué, maculé du sang obscur de la miséreuse, dont une fois qu'elle se fut totalement affaissée Khamsin s'éloigna de quelques pas, rétractant l'arme qui avait perforé le coeur de cette dernière vistime, ne lâchant en aucun instant la dépouille du regard, pas même alors que quelques secondes écoulées il quittait la masure, redevenue silencieuse, vers laquelle quelques yeux se tournèrent lorsque surgit seul l'homme aux trousses singulières, puis dévièrent à l'entente des pas de quelques miliciens en patrouille, qui n'accordaient pas même d'attention à la silhouette fuyant posée à travers les venelles, qu'un cri vint déchirer, précédant des imprécations à la garde que l'assassin ne perçut qu'au loin.
*Depuis le temps que je vous cherchais, voici qu'enfin nous nous rencontrâmes. Ce n'est que personnel...*